Planning du bus de campagne

Week-end Nord-Ouest – 21 / 25 Mai 2009
(planning au 20.05.09)

Jeudi 21 Mai
8h30 : Départ de Paris, Place Vauban
11h : Reims. Point presse avec Christophe Beaudouin
14h 30 : Saint Quentin. Point presse avec Isabelle Létrillard (n°2), Place du marché
17h : Beauvais (Foire) ou Compiègne.
19h : Départ pour Amiens, nuit à l’hôtel

Vendredi 22 Mai
9h : Amiens. Tractage sur le marché
10h : Point presse avec F.Nihous
14h : Dunkerque. Passage sur le port, tractage.
17h : Lille. Point presse avec F.Nihous, Place de la République. Nuit à l’hôtel

Samedi 23 Mai
8h30 : Boulogne. Port de pêche quai Gambetta. Point presse avec F.Nihous
10h15 : Départ vers Rouen
12h45 : Rouen. Point presse avec F.Nihous, Place de l’Hotel de ville
16h : Le Havre. Point presse avec Hubert de Baillencourt (n°5), place de l’Hotel de ville
17h15 : Départ direction Caen
18h30 : Caen. Point presse avec le Car Libertas et les militants
20h : Dépôt des militants à l’hôtel dans le secteur de Deauville-Caen


Dimanche 24 Mai
11h : Evreux ou Vernon. Tractage
16h30 : Saint Germain en Laye. Point presse avec candidat(s) Île de France
Retour sur Paris prévu pour 18h30-19h, Place Vauban

Lundi 25 Mai
12h : Départ de Paris
16h : Arrivée du car à Douai, Place du Barlet. Point presse avec F. Nihous
Puis sur le chemin du retour, le car sillonnera la ville d’Arras
20h : Arrivée du car à Noisy-le-grand à la réunion publique avec Philippe de Villiers, 1 bd Champy-Richardets 93160 Noisy le Grand

VGE fustige l'UMP pour avoir fait sauter le verrou referendaire sur la Turquie lors de la dernière réforme de la constitution de la 5ème république


VGE explique le traité de Lisbonne


Europe et Gabin : Visionnaire ?


Bond, victime du rosé cuvée bullocrate de Bruxelles


Sarko-Giscard: qui ment?


Un "bon" député européen, c'est celui qui aide à "comprendre l'Europe"

Qu'est-ce-qu'un "bon" député européen ? "C'est celui qui défend vos opinions !" répond très justement un article publié le 8 avril sur le site du Parlement européen. Il faut dire qu'un parlementaire européen, comme son nom ne l'indique pas, n'a pas le droit de proposer des lois (la Commission a le monopole de l'initiative législative) et ses moyens de contrôle et de censure sont tout à fait dérisoires. On comprend alors qu'un "bon" député au Parlement européen ne peut être seulement celui qui signe un registre de présence à l'entrée d'une salle de réunion à Bruxelles ou à Strasbourg. C'est aussi celui qui participe activement, en développant publiquement son opinion et son action, à la "compréhension des enjeux de la part de l’électorat" et au "contrôle du programme politique". Ces dimensions de l'action politique sont deux des cinq critères de la démocratie définis par le politologue américain Robert A. Dahl.
L'étude de Jean-Marie Breton que nous présentons ici n'est pas plus irréprochable que toutes les autres avant elle. En revanche, il s'agit de la première étude qui mesure l'activité européenne des députés globale, incluant la contribution effective des élus au débat public sur l'Europe, conformément aux critères de Dahl.

Neuf députés européens sortants et candidats à leur succession en France ont été testés au regard de la "réflexion", la "législation" et l' "action". Très actif dans le débat public sur l'Union européenne, c'est Philippe de Villiers qui décroche la palme de ce classement. Le Président du Conseil général de la Vendée a été présent à 15 sessions sur 18 au Parlement européen en 2008/2009, mais surtout, au chapitre "action européenne", il est cité par plus de 7000 articles de presse française traitant des questions européennes au cours de ses cinq dernières années de mandat européen. Enfin au chapitre "réflexion européenne", il a publié pas moins de six ouvrages sur l'Europe.

Le leader du "non" est immédiatement suivi dans ce classement par Daniel Cohn-Bendit (Verts) et Vincent Peillon (PS), dont l'activisme public pour éclairer les enjeux européens est remarquable avec près de 3.000 articles de presse citant leur action européenne chacun, tandis que les UMP Joseph Daul et Françoise Grossetête, pourtant très dotés en fonctions de toutes sortes à Bruxelles et Strasbourg (le premier est Président du plus important groupe parlementaire européen), enregistrent des scores plus moyens.

1) Les difficultés posées par les mesures de l'assiduité au Parlement européen

Une "règle générale, la même pour tout le monde, basée sur des critères complets, objectifs, et honnêtes" : c'est ce qu'a réclamé Jean-Marie Cavada, député européen, après "la pseudo-enquête parlorama" sur l'assiduité des eurodéputé, publiée par un ancien assistant parlementaire puis finalement retirée de son blog, après le tollé provoqué au sujet des critères d'évaluation. > L'ancien président de Radio France estime que "l'aspect totalement subjectif de ces critères souligne que si l'on veut se mêler de juger du travail d'un parlementaire, alors il faut le suivre réellement tout au long des cinq années de mandat".

On ne peut en effet sérieusement mesurer l'activité d'un élu à la seule signature du registre de présence à l'entrée d'une salle de réunion. Trop d'eurodéputés hélas, viennent seulement signer (et reçoivent ainsi 280 euros de "per diem", leur forfait journalier) et repartent aussitôt.
Même chose s'agissant du nombre de votes par appel nominal enregistrés, lorsqu'on sait que défilent à vive allure au cours d'une même séance plusieurs centaines d'amendements, sur une quarantaine de rapports examinés, avec les sujets les plus divers : de la taille des volants des véhicules forestiers (novembre 2008), à "l'immigration économique" ou "la pêche récréative", en passant par "l'étiquetage des pneumatiques en relation avec l'efficacité en carburant" et les "prescriptions uniformes concernant la réception de véhicules commerciaux pour ce qui est des saillies extérieures à l'avant de la cloison postérieure de la cabine" (séance du 22 avril 2009)...

2) L'éclairage des enjeux européens, un besoin pressant de l'électorat

Les derniers débats référendaires européens et les taux de participation en France, aux Pays-Bas et en Irlande, ont témoigné d'une vraie soif de comprendre et d'agir sur l'évolution de l'Europe, pour ne pas la laisser aux mains des seuls "experts". Un besoin naturel dans une culture démocratique.

Parmi les cinq critères de la démocratie définis par le politologue américain Robert Dahl, figurent notamment la "compréhension des enjeux de la part de l’électorat" et le "contrôle du programme politique"[1].

Deux objectifs auxquels doivent concourir les responsables politiques élus et le pluralisme médiatique. Force est de constater que de ce côté-ci de l'Atlantique, l'intégration européenne rend de plus en plus difficile cette "compréhension" et ce "contrôle", ceci expliquant sans doute en partie le taux d'abstention record annoncé pour les prochaines élections européennes.

3) L'activité de neuf députés au Parlement européen, candidats à l'élection européenne du 7 juin

L'étude ci-dessous a sélectionné neuf députés européens sortants, candidats à leur propre succession et issus de différentes formations politiques. Elle combine l'assiduité parlementaire au sens strict et la participation au débat public, à travers les publications d'ouvrages et telle que la presse en fait état.


Députés européens

par ordre alphabétique
Réflexion

Ouvrages publiés sur l'Europe
Législation

présence aux sessions 2008-2009
Action

nombre d'articles de presse associant le nom du Député et Europe
Note moyenne totale*
Rang

Daniel Cohn-Bendit (Verts)
3
17
2951 (+6)
26
2ème

Joseph Daul (UMP)
0
18
557 (+3)
21
7ème

Francoise Grossetête (UMP)
0
18
269 (+2)
20
8ème

Benoit Hamon (PS)
0
15
3550 (+8)
23
5ème

Gérard Onesta (Verts)
1
18
558 (+4)
23
5ème

Vincent Peillon (PS)
0
18
2989 (+7)
25
3ème

Marielle de Sarnez (MoDem)
1
18
160 (+1)
20
8ème

Philippe de Villiers (MPF)
6
15
7057 (+9)
30
1er

Francis Wurtz (PCF)
1
18
1049 (+5)
24
4ème
Méthodologie
Chaque critère mesuré pour les 9 élus testés - "réflexion", "législation" et "action" - aboutit à un sous-classement. Le total correspond à la moyenne des trois sous-classements par l'addition du nombre d'ouvrages écrits, du nombre de présence et du classement des députés en fonction du nombre d'articles de presse associant le Député et l'Europe (9 correspondant au plus grand nombre de références, 1 au plus petit).
Sous-classement "Réflexion"
Nombre d’ouvrages de fond publiés par le député traitant majoritairement des questions européennes, institutions ou domaine particulier des compétences européennes. (Source : site du Parlement européen; et bases éditeurs)
Sous-classement "Législation"
Procès verbaux des séances plénières à Strasbourg et Bruxelles 2008/2009.
Sous-classement "Action"
Nombre d'articles de presse nationale et régionale associant le nom du député et un sujet européen, recensés par la base de données de presse Lexis-Nexis (http://www.lexisnexis.com)
En conclusion, la moyenne des notes obtenues permet d'établir le classement suivant des députés : Philippe de Villiers (MPF), Daniel Cohn-Bendit (Verts), Vincent Peillon (PS), Francis Wurtz (PCF), Benoît Hamon (PS) et Gérard Onesta (Verts), 6ème Joseph Daul (UMP), Marielle de Sarnez (Modem) et Françoise Grossetête (UMP).
L'objectif du présent classement n'est pas d'établir des gagnants et des perdants, chaque élu testé ayant une exposition publique proportionnelle à sa notoriété, laquelle reste néanmoins le résultat de son travail de contribution au débat public sur le long terme. L'essentiel est bien de replacer l'élu dans ses missions au service de la démocratie.
Dans un système institutionnel qui, de l'avis général, ne brille pas par son caractère démocratique - confusion des pouvoirs à la Commission et au Conseil, opacité des décisions, pouvoir législatif échappant aux parlements nationaux, gouvernement des juges européens, contournement du résultat des référendums - ce travail d'éclairage de l'opinion publique par l'écrit et la parole des élus peut même apparaître déterminant.
Jean-Marie BRETON
pour l'Observatoire de l'Europe

Rome, Libertas et Lech Walesa


Vendredi dernier 1er mai, plus de mille délégués, venus des 27 pays membres de l’Union Européenne, se sont réunis à Rome pour la convention fondatrice du mouvement Libertas. Rome, le lieu était symbolique, un anti-Bruxelles en somme. Rome, c’est le lieu où l’Europe est née, le 25 mars 1957 ; où l’Europe signa son traité fondateur, instituant la Communauté Economique Européenne. Et le projet de Libertas c’est précisément que l’Europe renoue avec l’esprit du traité de Rome, avec l’Europe que souhaitaient ses pères fondateurs. L’occasion pour Declan Ganley, fondateur de Libertas, de réaffirmer son opposition à l’Europe de Bruxelles et de réclamer « un contrôle effectif et démocratique des institutions européennes. Philippe de Villiers, portant avec Frédéric Nihous les couleurs de Libertas en France lors des prochaines élections européennes, a de son côté appelé à ce que l’Europe prenne trois virages à 180 degrés pour arrêter les négociations avec la Turquie, en finir avec le Traité anti-démocratique de Lisbonne et revenir à un protectionnisme européen équitable dans l’esprit du Traité de Rome. Mais l’invité au centre de tous les regards pendant cette convention fut le prix Nobel de la Paix et ancien président polonais, Lech Walesa. Là encore, un symbole conséquent, celui de la résistance, de l’homme qui a arrêté le communisme. Partageant sa vision de l’Europe avec les membres de Libertas, il a tout particulièrement regretté l’effacement des nations européennes face à la mondialisation.

Meeting de campagne à Merlimont-plage

POUR LA FRANCE QU'ON AIME, PRENONS NOTRE EUROPE EN MAIN !
Jeudi 14 mai 2009 à 20h30
Salle polyvalente - Place de la Gare
à Merlimont-plage (62155)
En présence de Frédéric Nihous
président de CPNT
Tête de liste Libertas - CPNT - MPF
pour la circonscription Nord-Ouest

Notre Terroir menacé par la Bureaucratie Bruxelloise






Vin rosé: la position de la France est "difficile" car elle est "isolée" !!!


06/04/2009 20:33 ] La position de la France, qui s'oppose à l'autorisation dans l'Union Européenne de la fabrication de vin rosé en mélangeant du vin rouge et du vin blanc, est "difficile parce qu'elle est isolée", a déclaré lundi le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier.
Interrogé sur France Info sur la décision lundi de Bruxelles de reporter d'un mois sa décision sur le sujet, M. Barnier s'est félicité que la Commission européenne poursuive et prenne "le temps du dialogue".

Le ministre ne s'est toutefois pas montré optimiste. "Ce qui est vrai c'est que nous sommes assez isolés pour préserver ces vins rosés traditionnels puisque la plupart de nos partenaires et voisins sont d'accord pour autoriser ces vins de coupage", a-t-il déclaré.

La France a une "position difficile parce qu'elle est isolée". "Néanmoins, je ne désespère pas de faire avancer" ce dossier, a-t-il ajouté.

La Commission européenne a indiqué lundi avoir repoussé de près d'un mois l'adoption de nouvelles pratiques oenologiques, incluant l'autorisation de fabriquer du vin rosé en coupant du rouge avec du blanc, contestée par la France.

Depuis des semaines, les producteurs de vin rosé français, ceux de Provence surtout, protestent contre la règle prévoyant d'autoriser dans l'UE la fabrication de vin de table rosé simplement en mélangeant du vin rouge et du vin blanc.

Cette pratique est déjà utilisée par les principaux concurrents de l'Europe dans le monde, en Australie ou en Afrique du Sud.
Reprenons le pouvoir pour sauver notre terroir. Votez Libertas.

Le billet de Frédéric NIHOUS : le rassemblement autour des candidats de Libertas !

Créé en 1989, CPNT avait alors relevé le défi des élections européennes. Cette décision s’expliquait par le fait que la droite et la gauche nous avaient trompés de la même manière sur la question européenne et que donc il n’y avait pas d’autre solution pour se défendre.
20 ans après (quel anniversaire !), on en est au même point et ce constat est toujours d’actualité comme le rappellent les derniers épisodes, du référendum au traité de Lisbonne.
Il ne reste donc plus qu’à remettre l’ouvrage sur le métier. Il faut livrer bataille électorale.
Beaucoup ont oublié et beaucoup oublient encore que l’histoire n’est qu’un éternel recommencement. Donc aux mêmes maux, les mêmes remèdes ! Nous sommes donc candidats en juin prochain, pour la gagne, pour changer les choses de l’intérieur, au sein de ce temple de la pensée unique qu’est le Parlement européen !
Le combat pour une autre Europe, celle des peuples et des territoires, continue et doit continuer tout en s’adaptant à la nouvelle donne, aux changements de règles, en appelant et en faisant l’unité de tous ceux qui pensent la même chose que nous vis-à-vis de l’Europe, de tous ceux qui, bien que ce soit en ordre dispersé, ont comme nous voté NON au référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne après avoir fait campagne contre ce projet inepte.
Il faut se battre dans ces élections, unis et rassemblés : il n’y a pas d’autres solutions, pas d’autre possibilité car tel l’impératif qu’a généré cette inepte réforme des modes de scrutin européens de 2004. Certains ont préféré, pour d’obscurs calculs de boutiquiers, partir seuls : ils finiront dans le mur…
Demain comme aujourd’hui, rien ne nous sera épargné tant sur la question européenne que durant la campagne électorale et déjà on cherche à nous salir par le mensonge et la calomnie.
Tout sera fait pour nous étouffer, pour bâillonner la voix des peuples comme des ruraux ! Nous ne devons pas les laisser faire : c’est un combat pour la liberté et la démocratie.
Mais je veux croire qu’après s’être fait volé le référendum de 2005, qu’après avoir vu l’Europe les mépriser de plus en plus et s’éloigner plus encore d’eux, le monde rural, les Français attachés à leur pays et à la défense de ses intérêts dans une Europe qui les ignore, sauront dépasser ce qui peut les opposer pour se rassembler autour d’une valeur commune, d’une idée partagée : pas cette Europe-là ! Pas cette Europe des technocrates ! Pas cette Europe anti démocratique ! Pas cette Europe qui, loin de se bouger pour leur bien-être, ne fait que leur empoisonner le quotidien à coup de directives liberticides et punitives.
Envoyons siéger à Strasbourg des élus européens qui feront changer Bruxelles.
Les Français ont besoin d’avoir au parlement européen des élus de vérité, des élus qui les défendront.
Les Français doivent envoyer siéger au parlement européen des élus constants dans leur engagement en faveur d’une Europe démocratique. Eux qui ont voté majoritairement NON en 2005, ne vont quand même pas élire des gens qui ont soutenu le OUI, qui soutiennent le Traité de Lisbonne !!! Si tel pouvait être leur tentation, les hommes, les électeurs, auraient-ils changé au point de jeter l’éponge ou de tourner leur veste, de se voir berner par des promesses sans lendemain, de céder aux chants des sirènes des partis politiques qui nous vendent à Bruxelles ?
Je ne veux pas croire à cela. Au contraire, je suis optimiste et je crois en la capacité de chacun de dépasser ses menues divergences pour se transcender dans cette campagne électorale car l’enjeu dépasse tout cela et rejoint l’essentiel : la liberté, notre liberté !
Nous sommes donc à la croisée des chemins.
Ou nous réussissons demain grâce à de bons résultats aux élections européennes rendus possibles par la mobilisation et la solidarité et alors, les choses peuvent changer pour ce que nous défendons.
Ou alors chacun préfère perdre sa passion en votant pour les eurobéats, ou pire, en s’abstenant, comme s’il avait subitement découvert un monde nouveau mais pourtant bien immémorial puisqu’il n’est que mirage et oubli des promesses faites, comme c’est le cas depuis des lustres. Alors nous aurons tout perdu, la France également, et nos adversaires partisans de l’abandon européen seront heureux.
Alors que chacun se fasse plaisir en 2009 et agisse « utile » en votant efficace : qu’il permette à LIBERTAS de faire une bonne campagne, en se mobilisant, en faisant campagne dès maintenant.
Hauts les cœurs ! 2009 peut être une grande année … grâce à vous !

Le billet de Frédéric Nihous concernant l’usine FAURECIA d’Auchel

Frédéric Nihous tête de liste « Libertas » sur la circonscription Nord pour les élections européennes du 7 juin 2009, entend et soutient dans leurs légitimes revendications, les ouvriers de l’usine FAURECIA sur la commune d’Auchel dans le Pas de Calais.
A l’heure où la crise frappe de plein fouet notre pays, dans notre région déjà sinistrée économiquement, il est inconcevable de laisser 179 emplois être détruits au nom d’un ultralibéralisme européen qui étouffe non seulement nos industries, mais qui de plus interdit au gouvernement, sous peine de sanctions, de soutenir ces entreprises en difficultés ou même de permettre à celle-ci lorsqu’elles le souhaitent de relocaliser leurs sites en France !!!
Alors que FAURECIA, filiale de Peugeot, a bénéficié de l’aide de l’Etat et de son plan de relance automobile (6 milliards d’euros !), il est inadmissible que les dirigeants de l’entreprise décident le dégraissage du personnel et la fermeture d’une partie de la production, sachant qu’ils vont en outre délocaliser une partie des 9 sites français du groupe !
C’est un échec du prétendu modèle économique européen sensé apporter la prospérité et la sécurité économique dans toute l’union Européenne.
On en voit aujourd’hui les limites quand les dérives financières et spéculatives, favorisées par la politique de M.Barosso et de la Commission européenne, jettent à la rue des dizaines de milliers d’ouvriers en France tandis que lui s’octroie un salaire annuel de 300 000 euro avec la « satisfaction » du devoir accompli.
Il faut enrayer cet engrenage qui nous empêche de maintenir nos emplois dans le Nord-Pas de Calais comme dans les autres régions du Nord Ouest.
Il faut préserver le tissu industriel français des considérations boursières et des tentations de délocalisations, par la mise en place de mesures de préservations économiques nationales et européennes qui assureront le maintien de nos entreprises et de nos emplois sur notre territoire comme le font déjà les Etats-Unis et le Japon.
C’est ce que j’ai toujours défendu avec CPNT.
Et c’est ce que je continuerai à défendre encore avec la nouvelle majorité de Libertas au Parlement européen.

La politique d'Airbus pilotée par la Commission Européenne

Philippe de Villiers et Frédéric Nihous, avec Libertas, condamnent la politique économique ultralibérale, orchestrée de main de fer par le président de la commission européenne José Manuel Barroso, politique illustrée par les décisions récentes de la société Airbus, l’un des fleurons de l’industrie française et européenne.
Cette politique de la commission a de graves répercutions sociales pour de nombreux salariés français et installe un désert économique et financier sur l’ensemble du territoire national et européen en poussant les grands groupes industriels à délocaliser en zone à bas coûts sociaux.
C’est l’une des raisons pour lesquelles les Français avaient majoritairement dit non au projet de constitution, sachant bien que la politique annoncée par les dirigeants des grands partis européens conduirait à cet échec économique et social.
Sous l’œil complice et avec le silence approbateur de la Commission européenne, les dirigeants d’Airbus ont réaffirmé leurs choix stratégiques d’externalisation et de délocalisation de leurs activités industrielles vers des implantations en zones dollar ou à bas coût, méthode dénoncée par Philippe de Villiers et Frédéric Nihous.
Cette Europe ultralibérale, dirigée par les commissaires européens qui ne rendent jamais de compte aux électeurs, doit changer de cap, et ce sera l’enjeu majeur des prochaines élections européennes.
Il est temps d’élire des députés à Strasbourg qui sauront mettre en œuvre une politique du juste échange et non du libre échange, qui veilleront à installer aux frontières de l’Europe une protection économique seule garantie pour conserver une protection sociale. Avec Philippe de Villiers et Frédéric Nihous, ils réorienteront la politique économique et sociale de l’Europe vers la défense de nos activités et de nos emplois dans chaque territoire.

Hadopi : une loi liberticide, injuste, coûteuse et inefficace



Vendredi 3 avril 2009 - Libertas2009

Libertas2009

Libertas a déjà pris position sur la loi Hadopi et Philippe de Villiers s’y est fermement opposé la jugeant liberticide. Le 31 mars, les discussions ont repris à l’Assemblée nationale sur ce projet de loi, adopté hier 2 avril. Libertas revient en détails sur cette loi et avertit des dangers : non seulement Hadopi est techniquement inefficace, mais plus grave encore, cette loi n’est pas juste. Philippe de Villiers et Frédéric Nihous proposent une autre forme de sanction, plus juste, l’amende. En vain, les opposants à l’Hadopi, pourtant majoritaires, n’ont pas été écoutés par le ministre de la Culture, qui a fait preuve d’une obstination et d’un entêtement vraiment malvenus.
D’abord, la loi Hadopi est liberticide. C’est indéniable, puisqu’elle nécessite, pour être appliquée, un filtrage, une surveillance constante et généralisée de la Toile (web) qui permettrait à la Haute autorité ainsi créée d’avoir accès à des informations sur les internautes, tout en les empêchant de se mouvoir librement. Elle rendrait également l’internaute soumis à l’arbitraire, puisque, sans qu’aucune décision de justice ne soit prise, un foyer pourrait se voir retirer pendant toute une année l’accès à Internet.
Hadopi est également une loi injuste, parce qu’il est aujourd’hui impossible de faire la différence entre le téléchargement en ligne et l’écoute en ligne (streaming). La coupure de la connexion risque aussi de toucher des foyers dont la connexion Internet aurait été piratée. Ainsi, des internautes innocents de tout téléchargement illégal pourront être condamnés à cause d’internautes peu scrupuleux.
Hadopi est aussi très coûteuse, car le filtrage généralisé de la Toile qu’elle implique obligerait l’État à des dépenses très élevées en moyens comme en personnels, un coût que le contribuable serait contraint d’assumer, comme l’a révélé une note confidentielle publiée par le site web de Marianne.
Enfin, la loi Hadopi, si elle venait à être votée, serait techniquement inefficace. Christine Albanel, interrogée sur l’estimation des volumes traités par l’Hadopi dans le cadre de la riposte graduée, parlait de 10000 mails, 3000 recommandés et 1000 suspensions par jour. Le site Internet PC INpact a estimé, après un rapide calcul effectué d’après les chiffres de la ministre, que les trois membres de la Haute autorité disposeraient d’un temps de réflexion de … 25 secondes par suspension!
Libertas propose une autre forme de sanction : l’amende. L’amende, au contraire de la coupure de la connexion à Internet, serait proportionnée et graduée. Son produit permettrait d’ailleurs de dédommager la filière musicale du préjudice subi. Elle permettrait aussi de ne pas pénaliser à l’excès l’internaute en le privant d’accès Internet. L’avantage de l’amende est qu’elle n’établit pas d’inégalité entre les internautes, qui, dans l’état actuel de le loi, seraient privés non seulement d’Internet, mais aussi du téléphone et de la télévision, dans les cas où ces trois médias sont groupés, et qui se trouveraient ainsi injustement pénalisés.
Enfin, l’amende rendrait la constitution d’un fichier d’internautes interdits de connexion inutile. C’est aussi ce fichier qui inquiète tous les opposants à la loi Hadopi.
Jeudi 2 avril dernier, dans un hémicycle quasiment vide, les députés ont adopté le projet de loi Hadopi. Remplacement de la coupure par une amende, réintégration de l’autorité judiciaire dans le processus, … à chaque amendement proposé, même réponse : refus systématique.
Rappelons que la loi DADVSI, elle aussi censée lutter contre le téléchargement illégal, votée dans les mêmes conditions, s’est avérée inapplicable, inefficace et donc inutile. Pour reprendre la conclusion de l’article de Libération daté du 3 avril, « la loi DADVSI est tombée aux oubliettes. Où la rejoindra sans soute sa petite sœur Création et Internet. »

Cérémonie d'hommage aux prisonniers de l'Oflag XC de Lübeck

Le 24 mars à 17h à l'Hotel National des Invalides, Philippe de Villiers a participé à la cérémonie d'hommage aux militaires prisonniers de l’Oflag XC de Lübeck, parmi lequel se trouvait son père.
L’oflag XC situé à Lübeck, camp de représailles, a regroupé à partir de 1942 un très grand nombre d’officier juifs français et plus généralement, les officiers que les allemands considéraient “Deutsch Feindlich Gesinnte Offiziere“ autrement dit “ Officiers hostiles à l’Allemagne“.
Parmi ces officiers se trouvaient un certain nombre de personnalités : Alain et Elie de Rothschild, Robert Blum (fils de Léon Blum), Max Lejeune (futur ministre), l’historien Fernand Braudel, Iakov Djougachvili (fils de Staline), Oreste Rosenfeld (Rédacteur en chef du Populaire), le philosophe Pierre Maxime Schuhl (académicien), mais aussi, Marius Kahn (grand-père de Dominique Strauss Kahn), Jacques et Jean de Villiers (père et oncle de Philippe de Villiers).
Leurs descendants, regroupés au sein d'une association, perpétuent leur mémoire et Philippe de Villiers, en tant que fils de prisonnier de Lübeck, a été, avec son frère Bertrand, l'un des tout premier à croire en leur démarche et à l'appuyer. Aussi s'est-il rendu aux Invalides pour témoigner de l'attitude particulièrement courageuse de tous ces officiers

A propos des migrants de Calais et de l'Europe

"Le Monde" du 28/02/09 parle des migrants "en route vers la Grande Bretagne ou d'autres pays nordiques" .Depuis la fermeture du camp de réfugiés de Sangatte, juste à côté de Calais, camp fermé en novembre 2002 à l'instigation de Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l'intérieur, la question des flux migratoires du Continent vers l'Angleterre perdure. La communauté européenne veut-elle apporter une solution à cette question des migrants de Calais? La France et l'Angleterre peuvent-elles seules résoudre ce lourd problème, qui dure depuis des années, avec ses conséquences financières?
On sait que l'Angleterre a une législation plus laxiste en matière d'emploi, attirant ainsi beaucoup d'émigrés qui viennent à présent d'Erythrée, d'Iran ou d'Afghanistan, des pays politiquement troublés.
Un fonctionnaire, chargé de la Police des Frontières parle de cette situation:
"Cette question de Calais concerne la France et l'Angleterre uniquement; elle n'intéresse donc pas la Communauté européenne".
Eric Besson, ministre de l'immigration, de l'intégration [...] venu à Calais en janvier dernier, intervient dans "La Croix du Nord" du 30/01/09:
Il faut"décourager les candidats [ à l'immigration] et rendre la tâche de ceux qui les amènent à Calais beaucoup plus difficile et même impossible".
Mais le même journal titre en haut de cet article: Eric Besson ou le rêve de l'impossible frontière étanche".
Alors, ces propos sont-ils un simple effet d'annonce?
Cependant, début février 09, le même Eric Besson promettait un permis de séjour provisoire aux migrants qui dénonceraient

les passeurs responsables des filières d'émigration: un "contrat" peut-être dangereux pour les migrants sous la coupe de ces passeurs sans scrupule, capables de commettre des meurtres s'ils ne rentrent pas en possession de leurs"salaires", des sommes parfois énormes qui peuvent atteindre des milliers d'euros.
Mercredi 19 novembre 2008, "La Voix du Nord" stigmatisait les conflits et rixes entre les migrants provenant d'ethnies différentes et parfois hostiles.
Le collectif de soutien d'urgence aux réfugiés (C' sur) se disait dépassé par les événements. Il semblerait qu'aujourd'hui ce collectif d'associations n'assure plus la responsabilité des repas aux migrants, responsabilité abandonnée à l'Etat et aux collectivités locales.
En attendant, les migrants en question vivent dans un bois, regroupés en "jungles": une situation pour le moins tendue,
avec des réglements de compte de la part des passeurs et des différentes communautés entre elles (violences mais aussi viols...).
Il faut savoir aussi que " 80% des arrêtés de reconduite à la frontière ne sont pas exécutés"( source: un fonctionnaire chargé de la police des frontières).
Enfin, Calais subit depuis longtemps un chômage conjoncturel, intensifié par la crise actuelle, avec 14% de chômeurs et 6.000 rmistes sur 75.000 habitants.
Aux dernières nouvelles,("Le Monde" du 1er mars 09), il semblerait que beaucoup de migrants, parmi lesquels de nombreux mineurs, marquent de plus en plus une halte à Paris en attendant d'éventuels passeurs.
Une dernière question se pose: la France peut-elle assumer longtemps et seule le coût de ces flux migratoires?


Martine Lefébure Thévenet
Présidente départementale du Mouvement Pour la France de Philippe de Villiers (MPF) - Pas-de- Calais (62).
Marianne le 04/02/09

Sangatte: ces réfugiés qui préfèrent fuir la France pour l'Angleterre

Quelle est la situation humanitaire politique et sociale des migrants à Calais, six ans après la fermeture du camp de réfugiés par Nicolas Sarkozy?



Comment les migrants effectuent-ils leur arrivée en France, puis leur passage de Calais en Angleterre? En se mettant à la merci des passeurs, une mafia organisée qui propose des packages qui n'ont rien de touristique mais coûtent plus cher que le plus luxueux des voyages aux antipodes : jusqu’à 17 000 euros par personne. A crédit. Ceux qui refusent de payer une fois arrivés à destination sont vite sanctionnés : la vie de leur famille, restée au pays ou pas, est menacée. Alors pour aller outre-atlantique, pour payer leur dette, certains sont prêts à embarquer dans n’importe quelles conditions.

Virginie Roels

Le Monde du 28/02/09 parle des migrants en route vers la Grande-Bretagne ou d'autres pays nordiques (depuis la fermeture du camp de réfugiés de Sangatte, juste à côté de Calais,camp fermé en novembre 2002 par les soins de Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l'intérieur):

Depuis la fermeture de Sangatte, de plus en plus de mineurs étrangers isolés errent dans les rues de Paris





Ce jeudi 26 février, ils sont plus d'une centaine agglutinés sur le trottoir devant le magasin Picard de la place du Colonel- Fabien, à Paris. C'est là que chaque soir, à 20 h 30, se retrouvent bon nombre des Afghans et Irakiens qui errent dans la capitale depuis la fermeture du centre de Sangatte.

Ils attendent le bus Atlas de la RATP qui les emmènera pour la nuit dans un centre d'hébergement d'urgence. Parmi eux, de nombreux mineurs, parfois très jeunes, 12 ou 13 ans. Des mineurs que France Terre d'asile, à la lumière du réverbère, tente chaque soir de repérer pour leur proposer une mise à l'abri.

Ce jeudi, l'équipe de maraude de l'association, accompagnée du ministre de l'immigration, Eric Besson, venu à la rencontre de ces mineurs étrangers isolés, repartira avec une vingtaine d'entre eux vers la Maison du partage, gérée par l'Armée du Salut dans le 19e arrondissement.

ARRIVÉE D'AFGHANS

Là, leur sont proposés un repas chaud, la possibilité de prendre une douche et de laver leurs vêtements. Avant que la pièce ne soit transformée en dortoir avec des matelas posés à même le sol, les travailleurs sociaux de France Terre d'asile engagent une première prise de contact avec les nouveaux arrivants en leur expliquant que, le lendemain, ils pourront rejoindre une plateforme d'accueil de jour dans le 18e arrondissement.

Pour ceux qui s'y rendront, commencera alors un travail de sortie de l'errance et de stabilisation. "C'est un long travail de persuasion, témoigne Marie Weinling, responsable adjointe de la mission accueil de France Terre d'asile. Car si certains sont prêts à rester en France, beaucoup veulent poursuivre leur route vers la Grande-Bretagne ou, de plus en plus, les pays scandinaves. Il faut un certain temps de mise en confiance pour les apprivoiser. C'est une gageure et un défi quotidien."

A ceux qui sont décidés à s'arrêter à Paris, on propose, après évaluation de leur situation sociale, éducative, médicale et juridique, et dans la mesure des places disponibles, une stabilisation dans un hôtel. Le temps d'être pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance (ASE) qui cherchera un foyer ou une famille d'accueil. Ils pourront alors débuter un parcours éducatif.

En 2008, sur 686 jeunes accueillis sur sa plateforme du 18e, France Terre d'asile a pu en mettre 475 à l'abri dont 53 ont été ensuite pris en charge par l'ASE. Créé en 2003, ce dispositif parisien de repérage et de premier accueil des mineurs étrangers isolés est soutenu financièrement par l'Etat à hauteur de 2,7 millions d'euros. Mais, aujourd'hui, il est menacé d'engorgement : les arrivées d'Afghans ne cessent de croître et de plus en de jeunes restent en France, notamment parce qu'ils ne parviennent plus à traverser la Manche.

"Depuis plusieurs années, nous réclamons un pilotage régional et partenarial (Etat et collectivités) du dispositif", relève Pierre Henri, directeur général de l'association. Myrima El Khomri, adjointe au maire de Paris chargée de la protection de l'enfance renchérit : "L'Etat reste compétent en matière d'urgence sociale et de politique migratoire, et Paris, malgré les efforts entrepris, ne peut résoudre seul ce problème".

Face à ces inquiétudes, M. Besson s'est engagé, jeudi, à pérenniser l'intervention financière de l'Etat dans le dispositif parisien au-delà de 2009. Il a annoncé la création d'un groupe de travail pour améliorer la protection de ces mineurs. Les conclusions sont attendues au plus tard en juillet.

Laëtitia Van Eeckhout

Les Commissaires Européens à la botte des Lobbyistes : "Vous avez aimé les farines animales, vous adorerez les OGM"

La Commission européenne est favorable à la culture et à la commercialisation des OGM."Notre décision se fonde sur les avis de l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA)", qui assure que les OGM ne présentent aucun risque pour la santé humaine", a rappelé jeudi le président de la Commission, José Manuel Barroso après un entretien à Bruxelles avec le Premier ministre français François Fillon. L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) estime également que le maïs OGM de Monsanto est sans danger pour la santé."L'avis de l'Afssa concerne la santé. Dont acte. Mais il ne lève pas les inquiétudes sur la question de la dissémination", a répondu le Premier ministre français. "La France maintient donc la suspension (des cultures) en attendant la décision de la Commission, qu'elle respectera", a-t-il annoncé.Faut-il en conclure qu'une décision de la Commission lèverait à elle seule " les inquiétudes "sur la question de la dissémination ?

En 2007 et 2008, le MPF dans des articles publiés dans son journal Pour la France donnait quelques éléments de réponse que nous invitons à relire ainsi que les commentaires relatifs aux discussions à l'Assemblée Nationale et au Sénat sur les lois OGM du 1er trimestre 2008.

Discussions du texte à l'assemblée nationale :

http://www.observatoiredeleurope.com/OGM-le-Parlement-francais-s-execute_a842.html

Discussions du texte du Sénat :

http://www.observatoiredeleurope.com/OGM-c-est-au-tour-du-Senat-de-s-executer_a866.html


On peut toujours revenir sur une pollution chimique ou industrielle, on ne pourra pas revenir sur les pollutions génétiques induites des essais en pleins champs d’OGM et encore moins de cultures massives sauf si les modifications génétiques sont de nature chloroplastique, ce qui n’est pas le cas des OGM en question.

Il est temps que la commission de Bruxelles entende les Peuples qui refusent les OGM et surtout qu’ils arrêtent de penser à leur compte en banque avant de penser au sort de l’humanité qu’ils ont sur leurs épaules. Le monde entier est déjà contaminé par le pollen des OGM cultivés ou essayés en plein champs, par les transferts génétiques de vecteurs. La Commission au lieu d’essayer de nous empoisonner encore plus devrait essayer de poser un diagnostic en par exemple utiliser ma proposition d’IEM (Identification de l’état des milieux).

Sans un diagnostic rapide, et la mise en place d’un plan de gestion adaptée, la pollution génétique sera irrémédiable et les conséquences dramatiques sur notre environnement.

Culture OGM: Bruxelles relance les procédures d'autorisation

La Commission européenne a rouvert les hostilités avec les pays de l'UE sur les OGM avec le lancement de procédures d'autorisation pour la culture de plusieurs maïs transgéniques et une démarche visant à forcer la France à lever ses mesures de sauvegarde.

La décision a été prise mercredi par la Commission, mais n'a fait l'objet d'aucune communication, a reconnu jeudi son porte-parole Johannes Laitenberger. "Elle a été prise sur une base scientifique --un avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui assure que les OGM ne présentent aucun risque pour la santé humaine ni pour l'environnement-- et du droit qui doit être appliqué", a-t-il expliqué. Greenpeace a dénoncé cette démarche. "La Commission essaye de contourner les gouvernements européens et de dicter sa position favorable aux OGM", a accusé un responsable de l'organisation, Marco Contiero. Divisés sur les OGM, les pays de l'UE ont adopté en décembre 2008 une série de mesures pour les encadrer. Ils ont notamment recommandé de ne plus baser les autorisations sur les seuls avis de l'Efsa, mais d'impliquer les organismes nationaux dans les expertises. Les procédures lancées jeudi par la Commission visent à autoriser la culture des variétés de maïs génétiquement modifiés BT 11 de la multinationale Syngenta et BT 1105 du groupe Pionner-Dow. Elles s'attaquent également à la "clause de sauvegarde" adoptée par la France pour suspendre la culture du maïs OGM MON810 de la multinationale Monsanto, car l'EFSA l'a jugée "non justifiée". Sont également visées des mesures similaires adoptées par la Grèce et la Hongrie. Deux comités de l'UE ont été saisis mercredi et vont devoir se prononcer sur les décisions de la Commission. "Si les votes sont positifs, les OGM vont sur le marché", a précisé la Commission. Sinon, l'arbitrage reviendra aux Etats membres et la décision sera prise à la majorité qualifiée. Le commissaire européen à l'Environnement Stavros Dimas avait initialement refusé l'autorisation de cultiver ces maïs génétiquement modifiés, mais après le nouvel avis de l'EFSA, il n'a pas pu s'opposer mercredi au lancement des procédures, a indiqué son entourage.

Présentation de la Présidente de la Fédération

En tant que présidente de la fédération du Pas-de-Calais et coordinatrice des départements du Nord et du Pas-de Calais pour le M.P.F, je me présente:

Je m'appelle Martine Lefébure Thévenet;
Je suis mariée, mère de trois enfants et enseignante. Depuis les années 92/93, j'ai suivi avec mon mari Philippe de Villiers dans son " Combat pour les valeurs" puis avec le " mouvement pour la France ", persuadée que notre président posait et pose toujours les vraies questions: celles qui gênent justement !

Dans une région qui connaît la crise depuis lontemps, crise conjoncturale et à présent internationale, nous voyons les méfaits d'une politique trop tounée vers le " social ". Je fais aussi partie d'une association qui tâche d'être à l'écoute de tous dans la tourmente actuelle de la crise mondiale.
Le mot du président :

Audition de Philippe de Villiers par le Comité Balladur

Le 28 janvier dernier, Philippe de Villiers a été auditionné par le Comité Balladur, en charge de la Réforme des collectivités territoriales. Ce comité doit étudier les mesures propres à simplifier les structures des collectivités locales, à clarifier la répartition de leurs compétences et à permettre une meilleure allocation de leurs moyens financiers, et de formuler toute autre recommandation qu’il jugera utile.
Retrouvez l'audition de Philippe de Villiers dans son intégralité ici.